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La culture quitte la Toile

Selon une récente étude d'Andersen Consulting, la présence des acteurs culturels français a baissé sur le web en 2001.

PARIS, 16 oct (AFP) - Les acteurs culturels français étaient un peu moins présents sur l'internet à l'été 2001 qu'un an plus tôt, selon l'étude "e-culture 2001" du cabinet de conseil international Andersen publiée mardi. Au 31 août 2001, 86% animaient un site internet contre 89% fin août 2000, précise cette enquête qui a porté sur plus de 420 institutions et entreprises culturelles. De plus, 6% des sites analysés à l'été 2000 étaient devenus inopérants un an plus tard. L'étude note par ailleurs que si les grandes institutions du secteur, au premier rang desquelles figure le ministère de la Culture et de la Communication, sont les plus présentes sur l'internet avec un taux global de 96%, la visibilité de leurs sites souffre "d'un manque flagrant" de référencement. Elle décerne en revanche un satisfecit à l'industrie cinématographique pour son "haut niveau de professionnalisme" et "sa grande maturité" : très présente sur le web (91%), elle est également bien référencée et utilise internet pour analyser le comportement des consommateurs, note les auteurs. Rançon de ce succès: un site cinématographique sur deux affichait fin août 2001 des bandeaux publicitaires, soit le double de la moyenne observée sur l'ensemble du secteur culturel. Elle aussi très présente (84%), l'industrie musicale se distinguait par ses développements technologiques, avec 41% de ses sites jugés technologiquement avancés contre 27% en moyenne.

Quant aux acteurs du monde des arts plastiques et du marché de l'art, moins présents (66%), ils représentaient en revanche la catégorie la plus active en termes de développement de la vente en ligne, avec 38% d'entre eux offrant cette possibilité, contre 26% en moyenne. Le parent pauvre de l'internet culturel est "curieusement" la catégorie des musées, note le cabinet Andersen, avec seulement 59% d'entre eux disposant d'un site opérationnel même si un sur trois fait héberger ses pages sur des sites tiers. D'une manière générale, poursuivent les auteurs de l'étude, si 48% des sites étudiés se résument encore à un doublon de la brochure papier, de plus en plus de responsables culturels prennent conscience que l'internet peut jouer un rôle dans leur politique commerciale (billeterie en ligne par exemple).
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  AFP
17.10.2001