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Le Met sur le net

Le Metropolitan Museum of Art se devait d’avoir une vitrine de qualité sur le web. Son site regroupe toutes les informations que l’on peut en attendre.


Page d'accueil du Metropolitan Museum of Art
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Lancé en 1995 et entièrement reconfiguré en 2000, le site a, dès ses débuts, connu un grand succès. En 1999, il accueillait près de 250 000 internautes (1 250 000 pages vues). Ses visiteurs sont aussi bien ceux qui se rendent régulièrement au musée, que ceux qui n’ont pas la possibilité d’y accéder. Tous les jours, une page d’introduction invite à découvrir un nouvel objet provenant du fonds du Metropolitan. Ce peut être une Châsse de Champagnat, (vers 1150 provenant de l’église Saint-Martial à Limoges), ou bien un portrait de George Washington par Gilbert Stuart (Américain, 1755–1828). La page d’accueil, d’un joli ton bleu-vert très doux où apparaît en filigrane l’entrée néo-classique monumentale du musée, évolue régulièrement. Elle donne accès aux rubriques essentielles, informe des principales expositions en cours et offre des liens pour en savoir plus. Un champ-texte permet, par ailleurs, de faire une recherche rapide par mots-clés.

L’amateur d’art pourra également visiter les vastes collections organisées par thématiques : l’art égyptien, les costumes, la peinture européenne ou encore l’art médiéval. Pour chaque département, les œuvres les plus importantes sont détaillées, tandis qu’un lien inséré dans le texte permet de les visionner. La collection d’art décoratif américain, qui comprend entre autres des espaces entièrement reconstitués, offre, pour sa part, des animations vidéos qui permettent de visiter le lieu en question. On peut, par exemple, s’introduire virtuellement dans le grand salon de Frank Lloyd Wright et zoomer à volonté sur l’image . Une autre section expose un choix des 25 objets préférés du directeur Philippe de Montebello. On y trouve aussi bien Juan de Pareja (1648) de Velázquez (1599–1660), que Autumn Rhythm (Number 30) de Jackson Pollock (1912–1956) ou encore le Sphinx de Sésostris III et un Bouddha indien datant de la période Gupta (ca. 319–500).

Le site décline également de nombreuses pages consacrées aux événements, programmes éducatifs, calendriers interactifs et, bien entendu, un accès à la boutique du musée. Il offre des abonnements gratuits à des lettres d’informations. Son accès est simple et agréable. On regrette seulement qu’il n’y ait pas de visites virtuelles des salles de collections permanentes, comme cela est le cas chez son illustre confrère, le Louvre.

Evaluation
Design :
Contenu :
Ergonomie :
Animations :



 Laure Desthieux
25.02.2002