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Marché

Pop toujours

Pour la vente qu’il organise à l’occasion de la Fiac, Cornette de Saint-Cyr mise à nouveau sur le pop art.


Yves Klein, SE 272, 1961,
sculpture éponge sans titre,
48 x 18 x 15 cm,
estimation : 70 / 90 000 €.
PARIS. Il n’y a pas de secret, le pop art, c’est ce que les collectionneurs recherchent le plus en ce moment. Si on compare le cru 2002 à celui de l’an passé, la source des Basquiat, Indiana et Warhol semble s’être un peu tarie. La Silver Liz, adjugée l’an passé pour 6,4 millions FF, a cédé la place à des pièces plus modestes, dominées par le Dollar Sign du même Warhol, une acrylique sur fond rose de 1981 (450 000 €). Du côté des Européens, au contraire, l’offre est pléthorique. Adami et Fromanger côtoient deux œuvres créées par Jacques Monory à la fin des années 1960 : le quadriptyque Deux temps et La Révolution impossible, une huile sur panneau découpé. Les Nouveaux réalistes sont également bien représentés avec deux sculptures exceptionnelles : une monumentale poule sur patins à roulettes de César, Fanny, Fanny (250 000 €), et une éponge rose d’Yves Klein, haute d’une cinquantaine de centimètres (70 000 €).

Paris-Pékin
À l’heure où l’exposition «Paris-Pékin» ferme ses portes à l’Espace Pierre Cardin, on note également une présence accrue des artistes contemporains chinois. Parmi les peintres établis en France, on remarque Zao Wou-Ki avec une belle composition abstraite de 1959 dans les tonalités de terre (80 000 €) et Yan Pei Ming avec la rougeoyante huile de L’Homme le plus sourd (le père de l’artiste) (18 000 €). Des artistes de la nouvelle génération sont également représentés, tels Zhao Cong Sheng et Guo Wei : l’ultra-réalisme rivalisant avec l’éternelle icône chinoise, le portrait de Mao…


 Zoé Blumenfeld
26.10.2002