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Expositions

Eurantica : Anvers sur les traces de Bruxelles

En ouvrant sa quatrième édition, Eurantica Anvers semble avoir trouvé sa vitesse de croisière.


Schaep Henry (1826-1870),
Anvers XIXe siècle.
© Claeys Gallery.
ANVERS. Cette année encore, le Bouwcentrum accueille soixante-dix exposants nationaux et internationaux venus présenter leurs pièces au cadet d’Eurantica Bruxelles : Eurantica Anvers. Si le premier s’apprête à fêter sa vingt-deuxième édition, le second n’en est qu’à la quatrième. En 1999, la société Artexis, spécialisée dans le marché de l’art, reprend la gestion d’un salon d’antiquités existant depuis 1988. «Si le salon de Bruxelles peut être considéré comme latin, celui d’Anvers est plus anglo-saxon. Notre ambition n’est pas de concurrencer Maastricht mais d’être les premiers de la classe de notre pays», explique Éric Everar, administrateur délégué d’Artexis. Avec 15 000 visiteurs par an, la fréquentation d’Anvers reste inférieure de moitié à celle de Bruxelles. Pourtant, un taux de fidélité de plus de 70 % des galeries confirme la confiance des marchands.

Un salon belge avant tout…
Deux tiers des exposants sont belges, les galeries étrangères proviennent des Pays-Bas (huit), de France (quatre), d’Allemagne (deux) et des États-Unis (une). «La veille de l’ouverture, un contrôle des marchandises est effectué par une vingtaine d’experts», explique Jef Dupain, expert en mobiliers et objets d’art du XVIe au XIXe siècle. Parmi les pièces présentées on remarque : une Vue d’Anvers gravée par Th. Van Thulden d’après Rubens (Prints and Frames, Anvers), un Cheval en bronze de Vienne de Franz Bergmann (Antiek Chimara, Tongeren), une vitrine de Louis Majorelle et une tablette marquetée créée par Émile Gallé (Tiny Esveld en Hetty Van Bekkum, Rijkevorsel), et une paire de chandelier de style Régence portant le poinçon Christofle (Georgian Gallery, Hasselt).


 Stéphanie Magalhaes
24.09.2002