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Marché

Auteuil, la course aux antiquités

La pelouse de l’hippodrome accueille une centaine d’exposants pour la dix-neuvième édition du Salon des antiquaires.


Stands de Jean-Louis karsenty
et Philippe Minaret.
© Salon des antiquaires d’Auteuil.
PARIS. «Des jardins du Ranelagh à l’hippodrome d’Auteuil, le Salon des antiquaires parisien n’a cessé de prendre de l’ampleur. En 1983, seulement soixante exposants, dont dix “marchands de tapis”, participaient à la manifestation. Aujourd’hui, nous pouvons nous vanter d’accueillir les plus grands antiquaires de la profession !» explique Caroline Margeridon, l’organisatrice. Sous un chapiteau de plus 8 000 m2, les cent exposants parisiens et régionaux présentent des pièces allant du XVIIe siècle aux années 1950. Si on compte peu de nouveaux venus (galerie Normand, Jean-Philippe Hussard, Charles Sakr), c’est essentiellement parce que de 50% des galeries restent fidèles à la manifestation : «Les marchands ne laissent pas leur place». Un autre salon, organisé du 6 au 15 décembre prochain dans le jardin des Tuileries, devrait répondre aux attentes des galeries étrangères.

Ambiance familiale et diversité des pièces
En dehors du mobilier, le salon d’Auteuil offre un large éventail de propositions : dessins anciens et modernes, sculptures, textiles, tableaux, tapisseries, verrerie Art déco, archéologie et antiquités de Chine. «Devant ce large panel, nous sommes obligés de fixer des quotas pour chaque disciplines. Contrairement à d’autres salons d’antiquaires, essentiellement fréquentés par des professionnels, Auteuil est accessible à tous ». Le choix des quatre éléments dans l’art comme thème fédérateur va-t-il séduire les 35 000 visiteurs attendus ?


 Stéphanie Magalhaes
09.11.2002