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Marché

Le marché flamand de l’art contemporain

À l’occasion de la 21e édition de Lineart, Gand accueille les amateurs d’art du XIXe du XXe siècle.


Dirk de Keyser, Et alors, encore,
bronze, 60 cm © Galerie Vivendi
GAND. Réputée pour le célèbre Polyptyque de l’adoration de l’Agneau mystique de Van Eyck, la ville se transforme, depuis une vingtaine d’année, en lieu de rencontre de l’art moderne et comtemporain. «Lineart est une des plus anciennes foires après Cologne, Bâle et Paris. De grandes galeries belges comme Veranneman, Guy Pieters ou De Vos côtoient de nouveaux arrivants sur le marché de l’art», explique Jan Pieter Ballegeer, fondateur et président de la manifestation. Créée en 1981, celle-ci a réussi à se faire une place dans une ville de tradition médiévale.

Une foire équilibrée
Un équilibre semble avoir été trouvé au sein des cent soixante participants qui se répartissent équitablement entre les galeries nationales et les exposants de quinze pays étrangers dont l’Allemagne, le Grande-Bretagne, l’Italie ou le Japon. Parmi les trente galeries françaises, la galerie Vivendi de Paris présente le travail du sculpteur Dirk De keyser. Selon son directeur, Mark Hachem, «C’est une foire importante en Europe mais les jeunes galeries hésitent encore à s’y rendre. Même si le chiffre d’affaire d’une telle manifestation est très honorable il reste inférieur à celui d’une foire d’art contemporain aux États-Unis». Peinture, sculpture ou art graphique, les œuvres présentées définissent un panorama de l’art, du réalisme du XIXe siècle à nos jours. Les artistes du mouvement Cobra - Appel, Corneille ou Alechinsky - constituent un des points forts de la manifestation. Le nombre d’exposants, supérieur à Art Brussels (environ cent quarante), est-il pour autant synonyme de qualité ?


 Stéphanie Magalhaes
06.12.2002