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De Ricqlès, un commissaire priseur chez Christie's

L'un des jeunes loups de la profession, François de Ricqlès, ferme son étude et entre chez l'auctioneer britannique.

La décision de rejoindre Christie's est-elle récente ? Quand y serez-vous opérationnel ?
François de Ricqlès.
Cette décision ne date pas d'aujourd'hui. Ni du mois dernier… Cela fait un certain temps que nous sommes en contact. Je rejoindrai officiellement Christie's le 3 janvier 2002.

Rappelez-nous les chiffres-clés de votre étude. Que deviendra-t-elle ?
François de Ricqlès.
Notre chiffre d'affaires sera de l'ordre de 150 à 200 millions de francs en 2001 contre environ 115 millions en 2000. Pour apprécier ces chiffres, il faut bien sûr tenir compte de l'impact de la vente Goldet d'art africain, au début de l'été, qui a compté pour 90 millions de francs. Nous allons assurer toutes les ventes prévues jusqu'à la fin de l'année avec, notamment, des objets de curiosité fin octobre, le contenu de l'appartement de Vincent Fourcade, le 7 novembre, de l'archéologie, des tableaux anciens. Puis je fermerai mon étude.

Quelle sera votre mission chez Christie's ?
François de Ricqlès.
Je travaillerai aux côtés de François Curiel, qui est président du directoire de Christie's France, dont je serai vice-président. Ma mission sera tout simplement de contribuer à l'apport d'affaires, au développement de la société en France ! Mon principal collaborateur et ami Lionel Gosset m'accompagne. Il sera chargé des départements qui ont fait la force de mon étude, l'archéologie et l'art primitif, ainsi qu'au développement de Christie's en province.


 Rafael Pic
15.10.2001